AG -
Vinay Lundi 8 septembre 2003 - 17 h 30 30 présents
Brèves sur
Pont en Royans :
Le CA (profs + parents
d'élèves) réuni en juin dernier a voté contre
le recrutement de deux assistants d'éducation en remplacement de
deux MI-SE. Le proviseur a donc reconvoqué le CA le 25 août
dernier (: ils ont mal voté, donc on recommence, jusqu'à
... ?) pour une nouvelle tentative : nouveau refus. Raisons du CA : le
statut des assistants d'éducation. Rappel : un MI-SE effectue 14
h de service par semaine pour le SMIC ; un assistant d'éducation
doit effectuer une 20ne d'heures pour la moitié du SMIC. (Et, où
est donc le problème ???) A l'heure actuelle, la situation est
bloquée.
Infos finances :
A propos des retenues
sur salaire dans le 1er degré :
D'une académie
à une autre, des choix politiques différents ont été
pris. L'objectif étant surtout de nous inciter à "ne
plus recommencer".
Mais :
- La "sanction
financière" ne doit légalement pas dépasser
une quotité saisissable maxi (environ de 27 à 45 % du
salaire mensuel de 1 500 à 2 000 euros).
- Les dimanches
et jours fériés ne devraient pas être décomptés
(emploi du conditionnel !). A suivre ... (Ne pas oublier que d'après
Mme la rectrice, avant les vacances, seulement certains jours devaient
être décomptés ; mais - pas de chance - les ordinateurs
sont programmés sur "la quotité saisissable"
!
- L'I.A. affirme
que rien ne serait fait avant le 11 septembre. (Les retraits ne devraient
donc pas se faire en octobre). Les syndicats demandent une entrevue
avec l'IA pour obtenir un étalement des retenues.
- Quoiqu'il en soit,
il faut signaler aux syndicats toute irrégularité : tous
les moyens légaux pour freiner le processus doivent être
utilisés.
Le feuilleton de
cet été sur l'arrêt Omont n'a qu'un but : nous faire
parler de ça et de rien d'autre !
Débat du
jour
(en direct et sans interruption de programme)
"Quelle
couleur choisir pour indiquer les jours de grève sur le calendrier
de la classe ?" ou "Pourquoi continuer"
Réponse :
Parce que les problèmes du printemps n'ont pas été
résolus, nos revendications demeurent. On s'est battu pour la
défense de l'école, du service public d'éducation,
et c'est ce qui nous est reproché.
"Quelle
autre forme de résistance peut-on trouver face à la rigidité
du gouvernement ?" ou "Comment répondre dans le sens
des réformes faites ou annoncées ?"
Nos actions doivent
être ciblées très précisément. Notre
contrat de travail a été rompu unilatéralement
(car modifié sans que nous soyons consultés).
La hiérarchie est donc directement concernée. Débat
: "Mais si on boycotte la hiérarchie, on est sur le fil
du rasoir et on risque d'inciter à la mise en place encore plus
rapide de super-chefs de bassin." Mais comme le risque de mise
en place est réel, plutôt agir !
Se syndiquer massivement pour devenir une force plus représentative.
Rappel : notre mouvement a posé la question d'un choix de société
différent. L'engagement syndical est un engagement dans la société
(donc un acte politique, bien qu'il ne faille pas mélanger les
deux).
Maxime
du soir : "Tu peux oublier que le mouvement social existe,
mais il existe quand même".
Quelles actions
:
Actions envers
la hiérarchie :
Exposer à
l'IEN (qui transmettra à l'IA) nos doléances ; il pourra
ainsi comprendre le sens de nos actions.
o Autour des
animations pédagogiques : (par ex.) demander des indemnités
de déplacement pour se rendre aux conférences péda.
Si la 1ère animation ne nous est pas remboursée, on reste
à travailler dans nos classes lors des conférences suivantes.
o Autour du
renouvellement des projets d'école (en fin d'année)
: demander quels sont les moyens accordés pour la mise en place
de ces projets et surtout établir un seul projet d'école
dans toute la circonscription. Un projet par école, c'est ça
la régionalisation !
o Sur les évaluations
(GS / CP / CE2 / 6e) : on doit les faire passer, mais rien ne
nous oblige à transmettre les résultats (sauf tirage au
sort). Proposition : bloquer les disquettes dans les établissements.
o Sur la demande
faite par l'IEN aux directeurs d'intervenir directement
auprès de leur mairie pour la maintenance des outils informatiques
: refus net ; c'est un début de délocalisation.
o Sur les
PEI et autres réunions : refus de concertation
hors temps de travail.
Actions "anti-économie"
:
o Sur les
sorties scolaires : notre mission est d'agir dans la classe.
Quand on sort c'est par rapport à un projet pédagogique,
et on donne de notre temps personnel. Notre bénévolat
fait fonctionner l'économie autour de l'école. On décide
donc de se centrer sur l'école et seulement l'école, et
on informe les parents. Ex d'action : l'aide-éducateur non remplacé
dans l'école : on ne fait pas fonctionner la BCD. Autre exemple
d'action : on refuse les sorties scolaires et tout ce qui fait marcher
l'économie locale. Débat : "mais les projets donnent
de l'énergie et l'envie ..." Si on reste sur le même
registre que le gouvernement pour qui "toute heure non travaillée
ne sera pas payée" on décide de répondre que
"toute heure non payée ne sera pas travaillée"!
Ces actions doivent
être structurées.
Propositions
:
- On les porte au débat de l'AG départementale pour les
faire connaître et aussi connaître les propositions des
autres AG de secteur ;
- On s'organise en groupes de travail lors de la prochaine AG de secteur
pour approfondir la réflexion sur chaque action à mener.
DES DATES :
Mercredi 10 septembre
: appel à un rassemblement intersyndical à Grenoble
16 h place Bir Hakeim
16 h 30 préfecture
Lundi 15 septembre
: 17 h 30 bourse du travail
AG départementale pour faire émerger les propositions des
AG de secteur
Prochaine AG de
secteur : Lundi 6 octobre - 17 h 30 à Vinay
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