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Dimanche 29 février 2004
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Réduction des dépenses publiques, suppression d'emplois publics, la politique gouvernementale frappe l'Éducation nationale et la Recherche. Les choix inacceptables traduits dans le budget 2004 compromettent gravement l'avenir du système éducatif et de la recherche et sacrifient la formation des jeunes.

Dans le cadre de la journée nationale d'action du 12 mars 2004, les sections de l'Isère de

FERC-CGT, FSU, PAS, SGEN-CFDT, UNSA-Éducation
appellent les personnels à la grève


I .Contre l'insuffisance des moyens pour la rentrée 2004 :

1. Suppressions d'emplois :

4 500 emplois d'enseignants dans le second degré
1 100 emplois d'administratifs (dont 39 pour l'Académie de Grenoble)
550 postes de chercheurs et d'ingénieurs

2. Disparition de 40 000 surveillants et aides éducateurs pour assurer l'encadrement éducatif
3. Aucune création de postes d'enseignants chercheurs dans le supérieur, d'infirmières et d'assistantes sociales.
4. Créations d'emplois insuffisantes dans le premier degré : 1 460 emplois pour 53 400 élèves supplémentaires soit 74 postes pour 2 000 élèves de plus en Isère. Cette dotation ne permettra aucune amélioration de la scolarisation des élèves (accueil des enfants de 2 à 3 ans, enseignement spécialisé, remplacement des maîtres)

II .Contre la baisse des recrutements et le développement de la précarité

1. Diminution catastrophique des postes aux concours dans le second degré : 12 500 postes aux concours externes en 2004 contre 18 000 en 2003 alors qu'à la rentrée 2005 il y aura plus de 16 000 départs à la retraite.
2. Remise en cause du remplacement assuré par des personnels titulaires qualifiés et augmentation du nombre de précaires enseignants et IATOS, de plus en plus précaires (contractuels, vacataires, intérimaires, assistants d'éducation), sans perspective de titularisation
3. Embauche, sur des projets limités dans le temps, de CDD, véritables intermittents de la Recherche

III .Contre le transfert des missions et des personnels TOS dans le cadre de la décentralisation :

1. Maintien des 90 000 TOS (dont plus de 4 600 pour notre académie) dans la Fonction publique d'État et refus de privatisation de leurs missions.
2. Maintien des médecins scolaires au sein de l'Éducation nationale

 

Pour d'autres choix budgétaires permettant

- de répondre aux besoins de la Recherche publique
- d'améliorer le service public d'éducation et les conditions de travail de ses personnels

Pour d'autres orientations et d'autres ambitions au service de la jeunesse et de la Nation

 

Tous en grève le 12 mars 2004

Tous à la manifestation qui partira à 14h30 du rectorat de Grenoble.



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