Le
plan de formation continue (FC) épouse l'année scolaire
alors que le budget FC correspond à l'année civile.
Le budget 2003 vient d'être dévoilé.
Par rapport à ce qui était attendu, il est en forte
baisse. |
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- L'IA doit
donc concentrer la baisse de crédit sur le 3ème
trimestre 2002-2003 et sur le 1er trimestre 2003-2004.
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- 4 stages
R 3 supprimés de mai à juin 2003
Les stages 108, 109, 207 et 208 sur la maîtrise de la langue
(p 20 du plan de FC actuel) disparaissent.
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Coupe
sombre sur les prévisions du premier trimestre 2003-2004 avant
même la publication des stages ! |
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Stages
remplacés par TR
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Stages
remplacés par PE2 |
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Seuls
sont maintenus les regroupements CAPSAIS US3 (si on peut appeler cela
de la formation continue). |
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- Suppression
des stages de bassin de septembre-octobre (stages qui permettent
de répondre à des besoins locaux, contrairement
aux stages départementaux).
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- Maintien
de tous les stages de directeurs.
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- Suppression
de tous les stages de liaison 1er-2ème degré.
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- Suppression
d'un stage parmi langue vivante anglais ou maîtrise de la
langue.
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- Suppression
du stage débutants AIS mais une " compensation "
est à l'étude.
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- Maintien
du stage EIP (Elèves Intellectuellement Précoces)
uniquement si à Grenoble pour Grenoblois (pas d'indemnités
de stage).
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- Maintien
du contenu du stage CRI départemental (sans remplacement)
sans indemnité de stage, sous forme de rencontre.
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PERSPECTIVES
POUR 2004 |
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- Au cas où
le budget 2004 serait le même qu'en 2003 : la baisse par
rapport au budget espéré serait cette fois mieux
répartie sur toute l'année 2004. Il y aurait un
allègement équilibré du nombre de stages
proposés par chaque groupe départemental de formation
(par disciplines, stages transversaux, maternelle).
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- L'administration
admet qu'on ne sait pas ce que sera le budget 2004.
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- Personne
ne croit à une hausse, allez savoir pourquoi ...
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SUPPRESSION
DE STAGES REMPLACES PAR DES PE2 |
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Il
faut de toutes façons libérer des classes pour tous
les PE2, même s'il n'y a pas de budget de stage. |
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L'administration
envisage soit de maintenir le contenu du stage en resserrant le secteur
de recrutement, soit de permettre des actions locales de formation,
au niveau d'un cycle, d'une école, d'un regroupement d'écoles,
d'une circonscription. Les équipes d'encadrement sont à
étudier. |
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DEBAT |
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Après
la douche froide, longs instants de silence dans la salle. L'administration
elle-même est visiblement gênée par la tournure
des événements. |
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Le
PAS affirme que travailler dans ces conditions nécessite beaucoup
de courage, qu'il y a plus que jamais un décalage entre les
intentions généreuses des textes et les moyens pour
les concrétiser et qu'il faut faire connaître le mécontentement
général. |
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L'occasion
était trop bonne pour ne pas critiquer le principe de formation
des directeurs, maintenant que cette formation prend un poids inédit
dans ce qui est sauvé des eaux en rappelant nos convictions
: partage des responsabilités au sein de l'équipe pédagogique,
nécessité d'une formation initiale pour tous et d'une
formation continue pour travailler en équipe. |
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Le
PAS suggère que la gestion de cette crise budgétaire
soit aussi l'occasion de mettre en oeuvre des parcours de formation
plus souples, pour répondre à des besoins personnels
ou d'équipes. |
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- Le SNUIPP
demande que des règles claires soient fixées pour
libérer des classes pour caser les PE2, se méfiant
du " fait du prince ". Le PAS rejoint cette demande
: répondre à des demandes d'enseignants n'empêche
pas des règles, de la transparence.
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- L'Inspection
Académique a aussi insisté sur cette transparence
: libérer des classes pour construire des projets.
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- On sent
bien qu'on risque de glisser vers des formations plus locales,
les stages départementaux se faisant plus rares. Cette
crainte de déséquilibre, exprimée entre autres
par le PAS, est minimisée par l'administration relativement
optimiste pour 2004.
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- L'IUFM annonce
que la tenue de 8 demi-journées de stage filé PE
en novembre et décembre 2003 va libérer elle aussi
130 collègues de l'agglomération grenobloise ou
des proches, ce qui renforcera la marge de manuvre des bassins
pour les formations locales. Le problème, c'est que le
nord-Isère n'en profitera pas.
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PROJETS
D'ECOLE |
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L'année
2003-2004 sera une année de transition pour prendre le temps
de faire le bilan du plan triennal précédent et de construire
le suivant dans la durée, en garantissant une continuité
pédagogique : les années précédentes,
les nouveaux plans étaient construits à la hâte
à un moment où de nombreux collègues étaient
sur le départ. Un séminaire début octobre doit
lancer cette année de transition. |
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En
principe, les stages de bassin devaient largement être consacrés
à la mise en ouvre de ces projets d'école : qu'en sera-t-il
avec ces coupes budgétaires ? |
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AEM
(Accompagnement pour l'Entrée dans le Métier) |
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Un
représentant PE - SNUIPP, signale que les stages AEM ne concerneront
que 90 des 280 T1. L'administration le reconnaît, mais il existe
d'autres aides spécifiques. Le suivi par les équipes
de circonscription d'où la répartition homogène
des T1 sur tout le département (règle du mouvement).
La réservation annoncée de 25% des stages de FC aux
T1, T2 et T3. Le problème, c'est que 25% de ce qui reste ne
représente plus grand chose. |
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Le
PAS apprécie les contenus transversaux des stages AEM et en
demande un premier bilan. Les stages se sont bien déroulés,
l'analyse de pratique a été appréciée,
la collaboration des formateurs a été positive malgré
des conditions difficiles, des T1 ont du mal à se situer (ils
ne sont plus en formation initiale mais continue). Une réunion-bilan
aura lieu en mai. |
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Le
PE-SNUIPP s'inquiète du décalage des besoins entre les
débutants retenus parmi les 25% aux différents stages
de FC et les autres stagiaires, plus expérimentés. Une
directrice défend au contraire cette hétérogénéité
des stagiaires, qui profite aux nouveaux grâce aux échanges
au cours du stage. Le PAS rappelle que des contacts entre formateurs
et stagiaires retenus avant le stage faciliteraient le traitement
de l'hétérogénéité, en faisant
remonter les besoins et les attentes des uns et des autres suffisamment
tôt. |
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L'intitulé
" classe à plusieurs cours " d'un stage AEM sera
modifié car la plupart des T1 enseignent dans des classes à
plusieurs cours. Il est admis qu'on devrait parler de classes à
plusieurs cours à partir de 3 niveaux ou pour des classes à
cheval sur plusieurs cycles. |
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LANGUES
VIVANTES |
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Le
SNUIPP déplore le faible nombre de places par rapport au nombre
de gens à former. L'administration rappelle que désormais
il doit y avoir continuité école-collège par
rapport à la langue vivante enseignée en 6ème.,
soit, dans la plupart des cas, anglais. Un formateur de langues dit
que le choix de l'anglais correspond à la réalité
du terrain. |
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Cependant
deux stages plurilangues sont prévus. |
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AIS |
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Le
PAS signale qu'aucun stage pour les maîtres de réseau
n'est prévu. L'administration dit que les propositions de stage
pour maîtres de réseau ont été repoussées
pour raison budgétaires, aucun stage SEGPA n'étant également
retenu. L'AIS est victime de la proportion croissante de remplacements
des stagiaires par des PE2. |
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REFLEXIONS
POST-REUNION |
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Personne
n'a posé de question sur le sort des ateliers de pratique. |
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Dans
cette crise il y a deux attitudes possibles : |
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- crier notre
écurement et revendiquer une autre politique budgétaire
pour l'Education Nationale : une déclaration intersyndicale
peut-elle être proposée ?
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- écrire
à l'administration nos propositions habituelles en matière
de formation continue : aller dans des classes, réaliser
des échanges pédagogiques, participer à des
colloques, former des petits groupes de travail pour des projets
autogérés.
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- Autant d'idées
simples à mettre en uvre, sans gros moyens, qui pourraient
être adoptées pour le principe par l'administration,
afin de favoriser de telles initiatives des enseignants, sans
les rendre obligatoires, ce qui n'aurait plus de sens.
Ces micros-projets ne doivent pas se substituer aux stages départementaux
et locaux, toujours nécessaires pour améliorer la
qualité du service public.
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Claude
Didier, le 16-04-03
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