Des nouvelles de la Drôme

Le pas 26 se retrouve au fil des manifs !

Aujourd’hui, l’affluence ne semble pas faiblir à Valence

La manif drômoise a rejoint la manif ardéchoise pour terminer à la gare et se donner rendez-vous à la prochaine !

Manif assez ouverte, la maturité s’affine, personne n’est dupe des différents reports de réformes ; l’AGCS ou l’OMC sont bien présents en fond commun des réformes...

A part pour les jeux de mots ou les slogans, les noms des ministres ne sont pas obligatoirement mis sur l’échafaud ; quel pouvoir ont-ils ?

Ce matin, à NYONS, une grosse AG ; toujours plus de 75 % de grévistes ; si l’on y ajoute les quelques instits qui se sentaient empêchés par une sortie scolaire ou une animation prévue de longue date, on reste mobilisé.

Pour éviter les fuites sans prévenir et la fin de mouvement par lassitude ou soucis financier, l’AG a préféré, comme prévu avant le pont, voter la grève en pointillé, deux jours par semaine. Ce sera cette semaine mardi, aujourd’hu,i et vendredi ; puis mardi 10 prochain.

Enfin, une coordination interpro s ‘est mise en place et une première manif a été organisée pour demain soir mercredi, avec appel à une réunion publique pour Jeudi soir.

Richard, PAS26

Un tract va être diffusé (voir son contenu ci dessous) à partir de demain mercredi en direction du privé (entreprises privées, pas enseignement catho !!!) sur le secteur de Portes-lès-Valence, issu de l'AG du même lieu...

La manifestation d'aujourdh'ui fut très importante à Valence (35 000 selon les chiffres internes des RG ardéchois, qui vont probablement réduire à 20 000 pour le grand public !...).

Pourquoi avoir couvert avec les sonos les appels à la grève générale des manifestants par un "consensuel" tous ensemble ? Cela a provoqué la colère ou l'amertume des plus combatifs qui se sont mis à râler contre les discours évasifs des grands chefs en fin de manif...

Mais tout espoir n'est pas perdu. Tout va dépendre dans les quelques jours qui viennent de l'implication ou non des grosses confédérations dans un mouvement de grève générale et continu (la reconduction me va de moins en moins, vu que certains l'utilisent pour pseudo-reconduire uniquement s'il y a un appel national !).

Sinon, on continue à être quelques uns en gréve reconductible continue sur l'agglomération valentinoise, depuis au moins le 13 mai, et au moins jusqu'à la fin de la semaine (et certainement plus...).

Jean-Marc, PAS26

Contenu du tract :

GREVE DANS L’EDUCATION NATIONALE !

L’avenir des services publics et des retraites sérieusement menacé.

EDUCATION NATIONALE

• Baisse des budgets, diminution de l’aide aux enfants en difficulté...
  
• Suppression des aides-éducateurs, des surveillants, très partiellement remplacés par des assistants d’éducation au statut encore plus incertain.
  
• Transfert de 110 000 emplois aux collectivités territoriales par décentralisation sans continuité des missions de service public : santé scolaire, aide sociale, orientation et psychologie, agents techniques des collèges et lycées...

SERVICES PUBLICS

• Départs à la retraite non remplacés.
  
• Fermeture des services de proximité.
  
• Aggravation des inégalités entre régions, départements, communes riches et pauvres, impliquant un recours accru aux impôts locaux, les plus inégalitaires.

RETRAITES

• Travailler plus longtemps, cotiser plus et percevoir moins, et inciter ainsi à la
  constitution de compléments de retraite par capitalisation, accessibles seulement à la
  fraction la plus favorisée de la population.
  

• Alors que, selon le COR (Conseil d’Orientation sur les Retraites), le principe du droit à la retraite à taux plein et dès 37,5 annuités de cotisation pour tous les salariés du public et du privé en 2040 est possible. La simple augmentation des cotisations
  vieillesse patronales de 0,37 % par an suffirait.
  Mais on pourrait aussi augmenter les bas salaires et le nombre de salariés en proposant des emplois décents à tous, tout en diminuant la durée du travail. Ainsi, les cotisations retraite salariales augmenteraient naturellement, non pas par de nouveaux efforts financiers, mais au contraire en luttant contre la précarité et le chômage.